Photosreconstruction mammaire par prothèse mammaire, lambeau grand dorsal ou DIEP. Par Dr Derhy, Ancien Chef de Clinique Hôpital Saint-Louis, Paris. Reconstruction
Lareconstruction par remodelage ne peut être envisagée par les femmes dont le volume de poitrine est petit à moyen et ce, même si une résection de moins de 30% du volume global du sein a été pratiquée. Il y aurait trop peu de volume restant après la chirurgie. Dans ce cas, pour procéder à la reconstruction mammaire, votre plasticien prélèvera du tissu provenant d’un
Lespatientes concernées, technique, reconstruction par diep (deep inferior epigastric perforator) Le lipofilling Les reconstructions par graisse seule, sont le plus souvent proposées aux patientes ayant une bonne laxité cutanée et une lipomérie Autres temps de la reconstruction mammaire Harmonisation de la poitrine, reconstruction de la plaque aerolo
Tupeux donc donner ton opinion sur ce thème, mais aussi sur d’autres sujets associés à reconstruction, mammaire, après, mastectomie, photos, reconstruction mammaire après
Lorsd’une reconstruction par lambeau du grand droit de l’abdomen, le chirurgien prélève une palette cutanée importante (du dessus du pubis au dessus du nombril) à laquelle est attaché un morceau du muscle grand droit dans le but de reformer le sein enlevé lors de la chirurgie mammaire non conservatrice (ou mastectomie). Le chirurgien fait remonter ce lambeau
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La reconstruction mammaire peut se réaliser immédiatement dans le même temps que l’ablation de la tumeur ou plus tard, une fois les traitements terminés. Si le praticien ne voit pas de contre-indications particulières par exemple compléter le traitement avec des séances de radiothérapie, le choix de la chirurgie revient à la patiente. La reconstruction immédiate permet de restaurer l’image corporelle mais la reconstruction différée permet parfois de mieux accepter la sont les indications d'une reconstruction mammaire ?La reconstruction mammaire est proposée en cas de mastectomie totale mais peut aussi être proposée dans les cas de mastectomie partielle, quand le volume du sein opéré a beaucoup varié et que le résultat esthétique n’est pas idéal notamment quand une grande exérèse a été pratiquée.Comment se déroule une reconstruction mammaire ?Il existe deux grands types d’intervention de reconstruction mammaire. La première consiste à utiliser une prothèse interne adaptée et la seconde utilise des fragments de peau du muscle grand dorsal pour reconstruire le sein. Le choix de chaque technique dépend de nombreux facteurs taille du sein à reconstruire, état de santé…. La décision privilégie toujours le meilleur aspect esthétique. La durée des opérations est différente, une pause de prothèse peut durer une ou deux heures, il faut généralement le double pour une reconstruction par lambeau du grand dorsal. Afin de reconstruire entièrement le sein, plusieurs interventions sont nécessaires. La première intervention permet de reconstituer le volume du sein. Certaines femmes s’arrêtent à cette opération et sont satisfaites du résultat. Les autres opérations permettent d’harmoniser le résultat au niveau des deux seins et de reconstruire le mamelon et l’aréole. Plusieurs techniques peuvent être utilisées greffe de fragments, greffe de peau, greffe de l’aréole de l’autre sein, tatouage…La reconstruction mammaire, ça fait mal ?Après l’opération, les douleurs sont fréquentes. Elles sont prises en charge à l'aide d’une perfusion d’antalgiques puissants de type morphine. Ensuite, la perfusion peut être remplacée par une prise de comprimés. Des œdèmes ou des ecchymoses peuvent apparaître après l’opération. Ils peuvent être douloureux quelques jours mais cela s’estompe sont les complications d'une reconstruction mammaire ?Une fois l’opération terminée, les tissus doivent cicatriser. La sensibilité du nouveau sein est plus faible mais au fil du temps une nouvelle sensibilité peut apparaître. Si ces chirurgies sont de plus en plus sûres, quelques complications peuvent apparaître comme une infection, une forme des seins non esthétique, une mauvaise cicatrisation, des hématomes, un épaississement de la peau voire parfois une nécrose des tissus. Dans le cas d’une reconstruction par lambeau du grand dorsal, une lymphorrhée peut subvenir épanchement c’est une poche de liquide qui se forme au niveau du site mammaire ou dorsal, cette complication peut se résorber seule ou peut être traitée grâce à une ponction. Dans le cas d’une pose de prothèse, un déplacement d’implant peut être observé. En cas de problème il ne faut pas hésiter à en parler à son chirurgien notamment s’il existe un souci au niveau du rendu esthétique. Une bonne hygiène de vie permet d’améliorer la cicatrisation arrêt du tabac, consommation modérée d’alcool… et d’éviter certaines complications. Quelles sont les suites postopératoires d'une reconstruction mammaire ?Après l’opération un repos absolu est nécessaire et il faut éviter de porter des charges lourdes pendant quelque temps. Le port d’un soutien-gorge adapté est aussi essentiel en attendant que les tissus cicatrisent. Une visite post-opératoire est aussi programmée dans les 15 jours qui suivent l’opération pour pallier toutes complications.
Au Québec, moins d'une femme sur dix fait reconstruire ses seins après une mastectomie totale, une intervention pourtant remboursée par le régime public. C'est peu, voire inacceptable, selon le directeur de l'unité de reconstruction du sein du CHUM. En prévision de la Journée de sensibilisation à la reconstruction mammaire, le CHUM nous a ouvert les portes d'une salle d'opération. Mis à jour le 18 oct. 2016 Une journée en salle d'opération8 h 30 Bonnet de chirurgien sur la tête et sourire aux lèvres, le Dr Joseph Bou-Merhi nous accueille dans une salle de consultation, prêt à nous accorder une entrevue. C'est important pour nous. J'ai préparé des notes», dit-il en déposant sur la table une pile de feuilles manuscrites. Visiblement, le Dr Bou-Merhi, directeur de l'unité de reconstruction du sein du CHUM, s'apprête à parler d'un sujet qui l'anime. Après avoir souligné à quel point le cancer du sein est prévalent et à quel point la reconstruction peut être bénéfique pour l'estime et le bien-être des femmes qui doivent subir une mastectomie, Joseph Bou-Merhi s'arrête, et dit Malgré tous ces bénéfices, on sait que moins d'une femme sur 10 a une reconstruction du sein après mastectomie au Québec. Nous, on estime ce taux entre 7 % et 15 %.» Le Québec traîne la patte derrière les États-Unis, où le taux de reconstruction peut atteindre 45 à 50 %, souligne le Dr Bou-Merhi. Il faut dire qu'en 2012, le Congrès américain a voté une loi pour obliger les médecins traitants à discuter de reconstruction avec les patientes. Pourquoi le taux de reconstruction est-il si bas au Québec? Comme c'était le cas aux États-Unis avant l'adoption de la loi, les femmes sont mal informées, estime le Dr Bou-Merhi. Pourtant, croit-il, elles sont en droit de savoir que la reconstruction existe et qu'elle est entièrement couverte par le Régime d'assurance maladie du Québec RAMQ. Elles ont le droit d'avoir une référence en chirurgie plastique pour discuter de la reconstruction tout en respectant le pronostic des patientes - s'il n'y a pas de contre-indication oncologique. [...] Encore aujourd'hui, dans des centres de Montréal, des chirurgiens-oncologues parlent d'ablation complète du sein, sans même parler de reconstruction.» Selon Joseph Bou-Merhi, d'autres facteurs expliqueraient le faible taux de reconstruction au Québec, dont un problème de connaissance et d'éducation chez les professionnels de la santé et un problème d'accès aux salles d'opération. 9 h 30 Le temps file, et il faut bientôt se rendre à la salle d'opération. Le Dr Bou-Merhi a un programme chargé aujourd'hui une patiente subit une double mastectomie suivie d'une reconstruction mammaire microchirurgicale par lambeaux DIEP. Au lieu de mettre des implants, qui ne durent pas pour la vie, on enlève le tablier abdominal - la peau, la graisse avec les vaisseaux - et on reconstruit les seins, explique Joseph Bou-Merhi. C'est une chirurgie d'à peu près 10 à 12 heures, parce qu'on fait les deux seins. Ça dure six à huit heures quand on fait juste un seul côté.» De 10 à 12 heures? C'est long, non? On a des résidents, on a des fellows», nuance Joseph Bou-Merhi, qui convient tout de même avoir avisé sa femme qu'il ne reviendrait pas avant 22 h ce soir. 10 h Après avoir enfilé des vêtements appropriés, un bonnet, un masque et des couvre-chaussures, on s'engouffre dans la salle d'opération. De la musique populaire joue en sourdine. L'ambiance est agréable, mais l'équipe qui s'active autour de la patiente est concentrée. L'intervention a débuté il y a une trentaine de minutes. Charles Maalouf, plasticien, a commencé à retirer le tablier abdominal de la patiente, qui servira à reconstruire ses seins. Simultanément, Rami Younan, chirurgien-oncologue, s'apprête à effectuer l'ablation du premier de deux seins - le gauche, qui est enlevé en prévention. On commence par le sein qui n'a pas le cancer pour s'assurer de ne pas le contaminer», explique le Dr Younan. C'est une patiente qui illustre bien ce qu'on peut voir elle a d'abord été opérée dans un hôpital régional sur l'île de Montréal, raconte Rami Younan. Elle avait eu l'option de la mastectomie totale, mais on ne lui a même pas parlé de la reconstruction immédiate. C'est son médecin de famille qui a lui appris qu'au CHUM, la reconstruction pouvait être faite et qui nous l'a référée.» 12 h 30 Le Dr Younan a maintenant terminé l'ablation des seins de la patiente. Lampe sur le front, il arrive en coup de vent dans la pièce où nous l'attendons. Il a quelques minutes à nous consacrer son horaire sera plus chargé que prévu aujourd'hui. Au CHUM, dit-il, 80 % des reconstructions mammaires sont immédiates», soit réalisées le jour même de la mastectomie. Pourquoi d'autres centres médicaux ne l'offrent-ils pas? Outre la question d'accès aux plasticiens, certains chirurgiens ont encore des réserves envers la reconstruction immédiate, souligne le Dr Younan, qui rappelle qu'il y a quelques décennies, on enlevait tout, même la peau. On avait remarqué que 25 % des chirurgiens au Québec craignaient que la reconstruction immédiate puisse causer une inquiétude au niveau de la récidive du cancer du sein, mais c'est historique, folklorique. [...] Maintenant, la majorité du temps, pour des tumeurs qui sont opérables, si on reconstruit immédiatement, on sait qu'il n'y a aucune inquiétude, aucun danger pour une récidive de cancer à cause de la reconstruction.» Contre-indications Il existe des contre-indications à la reconstruction immédiate dans certains cas, note le Dr Younan, la tumeur est trop volumineuse ou trop agressive. Le risque de récidive est alors trop élevé, et on préfère attendre avant de reconstruire. Contrairement à d'autres centres médicaux, le CHUM offre la reconstruction immédiate aux femmes qui ont subi de la chimiothérapie préopératoire ou qui subiront des traitements de radiothérapie après l'opération. PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE Le Dr Charles Maalouf, fellow en chirurgie plastique, retire le tablier abdominale de la patiente, avec lequel on reconstruira les seins. Trois femmes, trois parcours Chaque année, environ 1500 Québécoises subissent une mastectomie totale. Voici le témoignage de trois femmes qui ont dû affronter cette épreuve, avec ou sans reconstruction. Sylvie Poirier Reconstruction mammaire tardive Vous êtes beaucoup trop jeune pour continuer à vivre avec un seul sein.» Quand le chirurgien-plasticien Joseph Bou-Merhi lui a fait cette remarque, Sylvie Poirier avait 51 ans. Elle vivait depuis près de deux ans avec un seul sein et hésitait à se faire reconstruire son sein manquant. J'en avais vraiment assez de tout ce qui était traitement, chirurgie, rendez-vous dans les hôpitaux», dit celle qui avait subi, en plus de sa mastectomie, 4 traitements de chimiothérapie, 25 traitements de radiothérapie et 2 tumorectomies. Mais après sa rencontre avec le plasticien, l'idée de retrouver sa poitrine a commencé à faire son chemin, raconte Sylvie Poirier, qui trouvait désagréable de vivre avec un seul sein. Mon sein gauche était quand même de bon volume et j'avais l'impression d'être débalancée tout le temps, d'avoir mal dans le dos », dit-elle. En mars 2014, le Dr Bou-Merhi a reconstruit son sein droit grâce à un lambeau de peau et de graisse prélevé sur son abdomen. La différence entre l'avant et l'après? C'est simple je suis normale, je suis une femme. Le temps que j'ai eu un seul sein, j'étais une patiente, j'étais une mère de famille, mais je n'étais plus une femme.» Être bien dans sa peau, ça n'existait plus.» Je ne regrette pas, mais pas du tout, du tout, poursuit-elle. C'est sûr que les journées qui ont suivi la reconstruction, c'était douloureux, mais ça vaut le coup. Trois semaines plus tard, tu as tout oublié et tu apprécies vraiment.» PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE Sylvie Poirier Majoly Dion Reconstruction mammaire immédiate par prothèse d'expansion Quand Majoly Dion a eu la confirmation qu'elle souffrait d'un cancer du sein, au début de 2013, elle a fureté sur l'internet pour s'informer sur la mastectomie. Ce qu'elle a trouvé ne l'a pas rassurée. Au contraire. Je me voyais charcutée. Je me disais "Ça ne se peut pas, je ne vais pas avoir l'air de ça"», se souvient-elle. Productrice-réalisatrice, Majoly Dion s'est donné une mission faire un documentaire à partir de sa propre expérience, de la mastectomie jusqu'à la reconstruction de ses seins. Pour donner un sens à ce qu'elle allait vivre, pour aider les femmes qui auront elles aussi à passer par là. Le documentaire touche à tout ce qu'on n'a jamais vu à l'écran et va pouvoir aider les femmes à comprendre.» C'est mon expérience, mais je suis allée chercher aussi d'autres femmes qui ont vécu l'après-cancer.» Une chaîne spécialisée s'est montrée intéressée par l'achat du documentaire, mais Majoly Dion a préféré lancer sa propre chaîne télé internet pour l'offrir gratuitement et atteindre le plus de femmes possible, 24 heures sur 24». Son expérience a été haute en émotions elle a dû faire changer ses implants 18 mois après la première intervention parce qu'ils s'étaient déplacés et qu'elle était en souffrance chronique, mais elle en valait la peine. Aujourd'hui, je recommence à réintégrer mon identité de femme», dit-elle en souriant. On pourra voir son documentaire Quand sert la vie dès le 25 octobre. PHOTO OLIVIER PONTBRIAND LA PRESSE Majoly Dion Lise Favreau Mastectomie sans reconstruction mammaire Lise Favreau a subi une double mastectomie il y a près de deux mois. On lui a proposé la reconstruction, mais elle n'en a pas voulu. Elle dit qu'il y a plusieurs raisons. La première, c'est que je suis écoeurée de me faire taponner, de me faire couper, de tout ça. À 67 ans, je voulais donner la paix à mon corps et à ma tête.» La mère de Lise Favreau a été emportée par le cancer du sein, et la soeur de Lise, par un cancer des ovaires. Lise, elle, n'a jamais eu le cancer, mais elle a appris en 2001 qu'elle était porteuse d'une mutation du gène BRCA1, ce qui augmente ses risques d'avoir un cancer du sein ou de l'ovaire. À l'époque, sa gynécologue lui avait proposé trois options ne rien se faire enlever, se faire enlever les ovaires ou se faire enlever les ovaires et les seins. Lise Favreau a subi une hystérectomie, mais elle ne se sentait pas prête, à l'époque, à subir une mastectomie. Pendant les 15 années qui ont suivi, Lise Favreau a dû passer des tests tous les six mois pour s'assurer qu'elle n'avait pas le cancer du sein, avec tout le stress que cela engendre. Puis, un jour, Lise a abordé le sujet de la mastectomie avec sa conjointe des 13 dernières années. Elle m'a dit "Écoute, je ne suis pas tombée en amour avec toi pour tes seins." Ç'a été mon passeport pour la liberté.» Lise était émotive avant de se faire enlever ses pansements, après sa mastectomie, mais elle était contente. On aurait dit que je les avais pris en aversion, mes seins, dit-elle. C'est un fardeau qu'on m'enlevait.» PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Lise Favreau
Principes d’une reconstruction du sein par lambeau de DIEP Le DIEP “Deep Inferior Epigastric Perforator flap” est une technique de reconstruction du sein par lambeau libre. Lorsqu’elle est possible c’est souvent la meilleure technique de reconstruction mammaire aujourd’hui après une mastectomie totale car elle apporte toute la peau et le volume nécessaire pour reconstruire un sein le plus naturel possible La peau et la graisse du ventre sont prélevés avec des vaisseaux qui sont ensuite branchés à des vaisseaux qui se trouvent derrière le sein par microchirurgie. Cette peau et cette graisse permettent de reconstruire la forme et le volume du sein. La zone de prélèvement du lambeau est suturée comme lors d’une plastie abdominale avec une cicatrice autour du nombril et une cicatrice en bas du ventre. Il peut être utilisé en reconstruction mammaire immédiate le jour de la mastectomie, en reconstruction mammaire secondaire après une mastectomie totale sans reconstruction ou tertiaire après l’échec ou un mauvais résultat esthétique ou fonctionnel d’une autre technique de reconstruction. Avantages de la reconstruction du sein par DIEP Le résultat esthétique et fonctionnel est souvent plus naturel qu’avec les autres sein reconstruit est peut recréer un sein légèrement sein reconstruit est chaud au reconstruction par DIEP ne donne que peu ou pas de douleurs chroniques au niveau du la peau du ventre est en excès on bénéficie également de la plastie abdominale associée à cette la reconstruction par DIEP est terminée, il ne sera plus nécessaire de réintervenir tout au long de la vie, le résultat est stable et durable. Inconvénients de la reconstruction du sein par DIEP Le risque d’échec que nous estimons autour de 5%. Il est lié à la technique chirurgicale qui comprend des anastomoses microchirurgicales vasculaire une artère et une veine de la peau du ventre sont rebranchés au niveau du sein.L’échec peut avoir lieu pendant l’intervention, on réalise alors la plastie abdominale sans pouvoir reconstruire le sein, ou dans les jours suivant l’intervention, ce qui nécessite une autre intervention pour retirer la reconstruction qui n’est plus existe également un risque d’éventration, rare, lié à l’incision de la gaine des muscles abdominaux pour prélever le cas d’échec il est possible de reconstruire le sein par une autre technique. Avant l’intervention Deux consultations préopératoires avec le chirurgien plasticien sont nécessaires. Ces consultations permettent de vous donner une information la plus précise possible et de déterminer la solution la plus appropriée à votre bilan sénologique doit être réalisé après un cancer du sein vous devez avoir un examen radiologique mammographie, échographie ou IRM des seins une fois par an. Le bilan doit dater de moins de 6 mois avant d’effectuer une reconstruction mammaireLes photos seront réalisées en consultation avant l’intervention et feront partie du dossier gaine de contention abdominale sera prescrite, elle est remboursée par la sécurité bas ou chaussettes de contention seront prescrits, ils sont remboursés par la sécurité du tabac est indispensable et doit être poursuivi en consultation préanesthésique aura lieu avec un médecin anesthésiste de la clinique ou sera réalisée l’intervention. L’intervention L’intervention se déroule sous anesthésie durée de l’intervention varie en fonction des cas, il faut en général compter entre 3h et 5h d’ est réalisée par deux chirurgiens expérimentés, diplômés en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique et en drains sont mis en place en fin d’intervention pour éviter la formation de collections de liquide sous la peau. Après l’intervention Une surveillance spécifique de la reconstruction sera effectuée pendant la durée de l’ douleurs les plus importantes sont celles du ventre, elles sont généralement bien contrôlées par des antalgiques de palier 1 Paracétamol ou 2 Tramadol.anticoagulants à visée préventive Enoxaparine seront administrés en injection sous-cutanée pendant 14 jours au total pour prévenir les phlébites et les embolies bas de contention sont à porter pendant 14 jours au drains sont retirés progressivement au cours de l’ douche est autorisée dès le lendemain de l’intervention, les soins locaux à réaliser par une infirmierère seront parfois gaine abdominale doit être portée jour et nuit au moins 6 semaines après l’intervention, elle peut être retirée pour être lavée et pour les activités sportives et le port de charges lourdes doivent être proscrites pendant une période de 6 semaines et il faut éviter de forcer sur les muscles abdominaux pendant 3 sortie à domicile à lieu 3 à 5 jours après l’ arrêt de travail est prescrit à la sortie d’hospitalisation. Tarif d’une reconstruction du sein par DIEP Voir la page sur les tarifs. Photos avant/après d’une reconstruction par DIEP Voir la page dédiée.
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